• EN DIRECT - Pierre Palmade - Le comédien a été victime à 18h30 d'un AVC - Il est conscient mais très affaibli, son pronostic vital n?est pas engagé - Il a été transféré à l?hôpital du Kremlin-Bicêtre

23h11 : Après son AVC, le pronostic vital de Pierre Palmade n?est pas engagé mais il a été transféré à l?hôpital du Kremlin-Bicêtre selon le Parisien. Le comédien était jusque là assigné à résidence, avec port d?un bracelet électronique, dans un service d?addictologie de l?hôpital Paul-Brousse de Villejuif.

22h56 : Le Journal du Dimanche confirme à l'instant que Pierre Palmade a fait un AVC. L'humoriste est conscient mais très affaibli, son pronostic vital n?est toutefois pas engagé précise le JDD. Lundi, la chambre de l?instruction de la cour d?appel de Paris doit trancher le débat sur son incarcération et décider si le comédien doit aller ou pas en prison. La réponse sera donnée à 11h30 par la Cour d'appel.

 

22h50; Pierre Palmade a été victime ce soir d'un AVC annonce son entourage annoncent ce soir BFM TV et le JDD.

19h56 : L'un des deux hommes en garde à vue dans le cadre de l'enquête pour détention d'images à caractère pédopornographique visant l'humoriste Pierre Palmade est mis en examen et placé sous contrôle judiciaire, annonce le parquet de Paris. Il a été présenté à un juge d'instruction aujourd'hui et est mis en examen pour diffusion et détention d'images pédopornographiques. Le second homme a été remis en liberté, a annoncé plus tôt le parquet.

13h54: L'un des deux hommes en garde à vue dans le cadre de l'enquête pour détention d'images à caractère pédopornographique visant l'humoriste Pierre Palmade sera présenté à un juge d'instruction samedi tandis que le second a été libéré, a indiqué le parquet de Paris.

«Les investigations vont donc se poursuivre dans le cadre d'une information judiciaire ouverte des chefs de détention, diffusion de fichiers pédopornographiques et consultation habituelle de sites pédopornographiques», a précisé le parquet.

Les deux hommes étaient entendus dans le cadre de l'enquête ouverte le 18 février après un signalement effectué auprès des services de police. L'un des deux «sera présenté à un juge d'instruction» dans la journée en vue d'une éventuelle mise en examen. Le second «a été remis en liberté», a détaillé le parquet.

L'auteur du signalement avait été entendu dimanche 19 février assez longuement par les enquêteurs de la Brigade de protection des mineurs (BPM), saisis de cette enquête. Le domicile parisien de M. Palmade et sa maison située à Cély-en-Bière (Seine-et-Marne) avaient été perquisitionnés dimanche et lundi. Du matériel informatique y a été saisi.

13h08: L?un des deux gardés à vue a été remis en liberté aujourd'hui tandis que l?autre sera présenté à un juge d?instruction aujourd?hui en vue d?une possible mise en examen.

09h40: le point sur l'affaire - L?enquête sur la détention d?images à caractère pédopornographique visant Pierre Palmade se poursuit. Une deuxième personne a été placée en garde à vue, a indiqué vendredi le parquet de Paris, sollicité par l?AFP. Une première personne avait déjà été placée jeudi en garde à vue dans le cadre de cette enquête, ouverte samedi après un signalement effectué auprès des services de police.

« Les décisions quant aux suites judiciaires de ces deux mesures de garde à vue ne sont pas connues à cette heure, a précisé le parquet. Aucun élément concernant les identités et les auditions des gardés à vue ne sera communiqué afin de préserver les investigations en cours ».

L?auteur du signalement a été entendu dimanche assez longuement par les enquêteurs de la Brigade de protection des mineurs (BPM). Le domicile parisien de l?humoriste et sa maison située à Cély-en-Bière (Seine-et-Marne) ont été perquisitionnés dimanche et lundi. Du matériel informatique y a été saisi.

Un deuxième homme a été entendu mardi comme témoin. Une source proche du dossier avait précisé que cet homme affirmait détenir une vidéo montrant Pierre Palmade en train de consulter une vidéo pédopornographique. Selon une autre source, ce témoin habite à Bordeaux. Il a remis aux enquêteurs de la BPM du matériel vidéo qui devait être exploité, avait indiqué le ministère public.

« En fonction des éléments recueillis, l?audition de Pierre Palmade pourrait être envisagée », avait ajouté le parquet, refusant de communiquer sur l?état de santé de l?humoriste.

• La plateforme Abritel HomeAway condamnée à indemniser soixante particuliers victimes d'arnaques aux locations de vacances via des annonces frauduleuses déposées sur son site

La plateforme Abritel HomeAway (groupe Expédia) a été condamnée par le tribunal judiciaire de Paris à indemniser soixante particuliers victimes d'arnaques aux locations de vacances via des annonces frauduleuses déposées sur son site, jugeant que sa "responsabilité contractuelle" était engagée.

Dans un jugement, consulté par l'AFP, la société HomeAway UK, exploitante jusqu'au 31 décembre 2020 de la plateforme de locations de vacances entre particuliers Abritel.fr, a été condamnée à "verser un montant total de 107.078,79 euros, outre le remboursement des frais d'avocat", aux victimes d'escroqueries.

Le tribunal a estimé que la société HomeAway UK "ne saurait prétendre avoir exercé, dans l'exploitation de la plateforme Abritel.fr, le rôle d'un hébergeur purement passif, dont la conséquence aurait été une responsabilité civile limitée", et qu'une "responsabilité contractuelle de droit commun" doit donc s'appliquer.

Cette décision qui "reconnaît la responsabilité civile de la plateforme Abritel est une victoire juridique rassurante pour les victimes d'escroquerie ayant fait confiance à la plateforme", estime Me Jonathan Bellaïche, avocat des plaignants, dans une déclaration à l'AFP.

Le 23 décembre 2020, une soixantaine d'utilisateurs du site Abritel avaient assigné la société HomeAway UK pour obtenir des indemnités, après avoir été victimes de fraudes lors de la réservation de séjours : des escrocs avaient déposé des annonces fictives et empoché le montant des locations.

Les plaignants estimaient notamment qu'une "légèreté flagrante des contrôles destinés à écarter toute fraude", "malgré les affirmations figurant dans le site", était à l'origine de leurs préjudices, et pointaient le fait que les annonces illicites n'avaient pas toujours été retirées, malgré leur signalement.

De son côté, Abritel plaidait être un simple hébergeur de contenus, ne pouvant en conséquent être tenu responsable des contenus publiés sur sa plateforme par des escrocs.

Elle faisait aussi valoir l'imprudence des utilisateurs victimes de ces arnaques. Ces derniers, après une prise de contact sur le site Abritel, avaient échangé des messages avec les escrocs hors de la messagerie interne sécurisée et effectué des paiements en dehors de celle-ci.

Le tribunal a de fait reconnu cette "imprudence", les victimes ayant réservé hors de la plateforme ayant été indemnisées à hauteur de 40% du préjudice subi, contre 100% pour les deux seuls requérants ayant réservé directement sur le site.

Dans une déclaration transmise à l'AFP, Expedia, qui a repris Abritel HomeAway, dit "étudier" l'éventualité de faire appel.

• Incident : Au Salon de l'agriculture, Emmanuel Macron agacé par un militant écolo qui l'interpelle et refuse d'écouter ses réponses : "Je suis élu par le peuple français, vous êtes élus par qui ?" - Regardez

A plusieurs reprises lors de sa visite au Salon de l'Agriculture, ce samedi, le Président de la République a été interpellé sur plusieurs sujets. Mais l'échange le plus tendu est celui qui a eu lieu avec un homme du collectif écologiste "Dernière rénovation".

Le jeune homme, arborait un t-shirt avec la mention "À quoi tu sers?" et il a mis en garde Emmanuel Macron : "Je suis là pour vous dire qu'on n'arrêtera pas, parce qu'on n'en peut plus de demander gentiment. Entendez-ça, sinon ça va être terrible. Et certains vont finir en prison, car quand on vous le dit gentiment, vous n'écoutez rien !"

De son côté Emmanuel Macron a tenté de répondre, mais l'homme n'a pas souhaité écouter. Le Président visiblement excédé par ce comportement lui a lancé : "Je suis élu par le peuple français, vous êtes élus par qui ?".

Regardez cette séquence

• Un magazine américain de science-fiction a déclaré avoir interdit des centaines d'auteurs après avoir reçu une déferlante d'histoires rédigées par des robots conversationnels d'intelligence artificielle

Un magazine américain de science-fiction a déclaré avoir interdit des centaines d'auteurs après avoir reçu une déferlante d'histoires rédigées par des robots conversationnels d'intelligence artificielle (IA). Neil Clarke, rédacteur en chef du magazine de science-fiction et de fantasy Clarkesworld, a déclaré à ses abonnés Twitter avoir banni plus de 500 auteurs en février en raison de "soumissions générées par des machines".

Avant l'avènement des outils d'IA tels que ChatGPT, capables de rédiger des textes dans un langage fluide et dans différents styles, Clarkesworld interdisait seulement une poignée d'auteurs chaque mois, le plus souvent pour plagiat, a assuré M. Clarke. "Notre règlement indique déjà que nous ne voulons pas d'oeuvres écrites ou aidées par l'IA", a indiqué le rédacteur en chef.

"Ils (les auteurs ayant recours à l'IA, NDLR) s'en moquent. Une case à cocher sur un formulaire ne les arrêtera pas. Ils se contentent de mentir", a poursuivi M. Clarke, reconnaissant ne pas avoir encore de solution au problème. L'essor de ces outils d'IA suscite diverses craintes, notamment en ce qui concerne le plagiat et la tricherie aux examens.

La start-up californienne OpenAI, qui développe ChatGPT, bénéficie du soutien financier de Microsoft, qui a injecté plusieurs milliards de dollars et espère révolutionner la recherche sur internet.

• Une ONG réclame l'interdiction de certains pesticides utilisés en viticulture et l'élargissement des distances de sécurité avec les habitations, en publiant une étude montrant la forte présence de ces produits dans l'air à proximité de vignes

L'ONG Générations Futures a réclamé l'interdiction de certains pesticides utilisés en viticulture et l'élargissement des distances de sécurité avec les habitations, en publiant une étude montrant la forte présence de ces produits dans l'air à proximité de vignes.

"Il y a une surexposition des riverains qui sont situés près des vignes, même jusqu'à 60 mètres", a souligné Pauline Cervan, chargée de mission chez Générations Futures, lors d'une présentation à la presse.

L'ONG a mené cette étude en 2021 et 2022 avec trois protocoles de prélèvements à l'aide de capteurs passifs placés à des distances différentes de vignes dans des zones essentiellement viticoles en Gironde et dans le Rhône.

"Des préleveurs situés à 10, 25, 50 ou même 60 mètres des vignes capturent des quantités encore importantes de pesticides", conclut Générations Futures.

Les résultats montrent en effet que la quantité de pesticide relevée tend certes à décroître avec la distance mais reste encore importante à plusieurs dizaines de mètres. Sans surprise, un capteur proche d'une vigne en agriculture biologique a aussi absorbé beaucoup moins de pesticides.

Un produit en particulier a été relevé en grande quantité lors de l'enquête: le folpel, un fongicide, "cancérogène suspecté" également soupçonné de perturber le système endocrinien, selon l'ONG.

"Cette étude montre une nouvelle fois qu'en zone viticole il y a une très claire surexposition dans l'air du fongicide folpel", "on en retrouve beaucoup jusqu'à 60 mètres", souligne Pauline Cervan.

La spiroxamine, "reprotoxique possible" (qui affecte la fertilité et le développement de l'embryon, NDLR), a aussi été largement relevée.

Pauline Cervan s'inquiète d'autre part d'un possible "effet cocktail" délétère puisque jusqu'à 25 pesticides différents ont été relevés par un même capteur.

François Veillerette, porte-parole de l'organisation, revendique "un coup de sonde" sans prétendre à "une vision exhaustive ni de ce qui se passe dans les régions et encore moins de ce qui se passe dans la viticulture française en général".

Mais les résultats sont jugés suffisamment concluants pour que l'ONG demande l'interdiction au niveau européen des deux substances retrouvées en quantité et "une augmentation forte des zones non traitées en bordure des vignes à hauteur de 100 mètres au minimum, afin de protéger les populations vivant à proximité immédiate".

Les distances sont actuellement fixées à cinq mètres pour les cultures dites basses et dix mètres pour les cultures hautes, dont les vignes. Il est possible de déroger à ces distances en utilisant un matériel particulier.

• L'éditeur Bayard Jeunesse publie trois livrets d'information adaptés à chaque âge, de 3 à 18 ans, pour parler des violences sexuelles aux plus jeunes

Comment trouver les mots pour parler des violences sexuelles à un enfant ou un adolescent ? L'éditeur Bayard Jeunesse publie trois livrets d'information adaptés à chaque âge, de trois à 18 ans, téléchargeables gratuitement et distribués avec ses magazines, comme Pomme d'Api pour les plus petits.

"Même si le sujet des violences sexuelles paraît difficile à aborder avec un enfant, il est nécessaire de le faire pour lui donner les moyens de se protéger, de réagir et de vous parler en toute confiance", explique l'éditeur sur son site internet. Réalisés avec des médecins et des psychologues, les livrets avec textes et dessins s'adressent respectivement aux 3-7 ans, aux 7-13 ans et aux 14-18 ans et sont téléchargeables gratuitement (www.bayard-jeunesse.com/infos/).

Ceux pour les 3-7 ans et les 14-18 ans sont également joints aux numéros de mars des magazines Pomme d'Api, Les Belles Histoires et Youpi Doc pour le premier, et Phosphore pour le second. "Mon corps est un trésor", s'intitule le livret pour les 3-7 ans. Fait pour être lu avec un adulte, il est centré sur le rapport au corps, avec des concepts simples. "Si une personne ne respecte pas mon trésor et qu'elle me dit que c'est un secret, j'ai le droit de désobéir et de le dire!", est-il conseillé. Au-dessus, un dessin montre un adolescent dire à un enfant: "Je viens t'aider à te laver, mais tu ne le dis à personne, hein? C'est notre secret..."

Le livret pour les 7-13 ans aborde plus directement la question et s'intitule "Stop aux violences sexuelles faites aux enfants". "Ce petit livre est là pour t'alerter face à des comportements qui ne sont pas normaux, y compris venant de gens que tu connais ou que tu aimes. Il n'est pas fait pour que tu te méfies de tout le monde!", est-il expliqué.

De petites BD montrent un enfant piégé par un pédophile sur les réseaux sociaux, ou des situations d'abus par un proche (entraîneur, oncle...). Elles s'accompagnent de conseils pour guider le jeune lecteur s'il se retrouve dans cette situation. Enfin, le livret pour les 14-18 aborde des concepts comme le consentement, alerte contre la "cyberviolence sexuelle" et indique les démarches pour porter plainte. Selon la Ciivise, une commission indépendante, 160.000 enfants sont victimes d'inceste ou de violences sexuelles chaque année en France.

• L?accueil des réfugiés ukrainiens en France a coûté près de 500 millions d?euros, essentiellement pour l?hébergement et l?allocation versée aux quelque 100.000 déplacés installés sur le territoire

L?accueil des réfugiés ukrainiens en France a coûté près de 500 millions d?euros, essentiellement pour l?hébergement et l?allocation versée aux quelque 100.000 déplacés installés sur le territoire, a annoncé le ministère français de l?Intérieur, un an après le début du conflit en Ukraine.

Depuis le début de la guerre le 24 février dernier, qui a généré le plus grand mouvement de réfugiés en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, la France a dépensé plus de 490 millions d?euros pour offrir un « schéma d?accueil inédit », selon les mots du ministère de l?Intérieur.

Dans le détail, près de 220 millions d?euros ont été dépensés « au titre de l?allocation pour les bénéficiaires de la protection » temporaire accordée aux Ukrainiens, environ 260 millions « au titre de l?hébergement » et 10,1 millions « au titre de l?accueil de jour et des transports », a détaillé le ministère auprès de l?AFP.

L?hébergement, qui représente la moitié du coût de l?accueil des déplacés d?Ukraine, comprend notamment les hôtels et centres de vacances réquisitionnés, les places d?hébergement d?urgence mobilisées - 30.000 au plus fort de la crise en mars et avril 2022 - ou encore les « sas » d?accueil mis en place partout en France. Par ailleurs, environ 30.000 déplacés ukrainiens ont été logés chez des citoyens.

Près de 900 de ces foyers français ont perçu une aide financière de l?Etat pour cet hébergement solidaire, « pour un montant de 786.285 euros », avait indiqué mercredi à l?AFP le ministère français du Logement. Entre le 10 mars 2022 et le 30 janvier 2023, la France a accueilli plus de 100.000 Ukrainiens, « dont près de 80% de femmes », a également détaillé jeudi le ministère de l?Intérieur, qui explique avoir délivré des « autorisations provisoires de séjour » à 87.928 Ukrainiens (hors enfants) sur cette période, soit près de 146.000 lorsqu?on prend en compte les renouvellements.

 

• Etats-Unis: La plateforme américaine de médias Ozy et son fondateur Carlos Watson accusés d'avoir trompé des investisseurs et créanciers sur les performances opérationnelles de l'entreprise pour lever plus d'argent

La plateforme américaine de médias Ozy et son fondateur Carlos Watson ont été accusés par le ministère de la Justice d'avoir trompé des investisseurs et créanciers sur les performances opérationnelles de l'entreprise pour lever plus d'argent. L'ancien directeur des opérations, Samir Rao, et une ex-responsable des ressources humaines, Suzee Han, sont aussi poursuivis mais ont, eux, déjà plaidé coupable.

Il leur est reproché d'avoir, entre 2018 et 2021, menti sur la santé financière d'Ozy, sur ses audiences, sur ses relations avec d'autres entreprises et sur d'autres offres financières reçues par la plateforme, pour obtenir au final environ 50 millions de dollars. Fondée en 2012 par le journaliste et entrepreneur Carlos Watson, star des chaînes d'information, Ozy produit des newsletters, des programmes télévisés, des podcasts et des événements, présentant du contenu à la fois informatif et divertissant.

Une enquête du New York Times avait révélé fin 2021 que les dirigeants de l'entreprise avaient volontairement gonflé les chiffres de fréquentation de la plateforme et de visionnages sur d'autres sites. Outre le fait d'avoir présenté des chiffres et faits trompeurs, Carlos Watson et Samir Rao sont aussi accusés par le ministère d'avoir signé de faux contrats ou de s'être fait passer pour d'autres responsables lors de discussions avec des investisseurs et créanciers.

"Carlos Watson est un escroc dont la stratégie commerciale reposait sur une tromperie et une fraude flagrantes", a commenté le procureur new-yorkais Breon Peace, cité dans un communiqué. "Il dirigeait Ozy comme une organisation criminelle plutôt que comme une société de médias réputée", a-t-il ajouté.

Carlos Watson a été arrêté jeudi matin par le FBI à New York. S'il est jugé coupable, il risque une peine maximale de 37 ans de prison. L'autorité américaine des marchés financiers (SEC) a aussi déposé plainte contre la plateforme et les trois responsables pour les mêmes faits.

• Le coup de froid dans les piscines françaises est confirmé: 70% des bassins ont abaissé la température "d'au moins 1 degré" pour faire des économies d'énergie

Le coup de froid dans les piscines françaises est confirmé: 70% des bassins ont abaissé la température "d'au moins 1 degré" pour faire des économies d'énergie, a détaillé le ministère des Sports dans un point d'étape.

Passant en revue la quarantaine de recommandations du volet sport du plan de sobriété énergétique, le ministère des Sports et celui de la Transition énergétique ont aussi précisé, dans un communiqué, que 33% des piscines avaient "modulé et/optimisé leurs jours et périodes d'ouverture".

La question avait surgi avant la rentrée de septembre 2022 car les piscines sont des équipements très énergivores.

Certaines avaient déjà décidé de baisser le thermostat ou de réduire leurs amplitudes horaires. Une société avait brutalement mis à l'arrêt une trentaine d'établissements en affirmant qu'elle ne pouvait plus payer les factures d'énergie et les avaient rouvertes trois semaines plus tard.

Pour ce qui est des gymnases et des salles privées, "86% des acteurs ont diminué d'au moins 2 degrés la température".

"Parmi les 47% de clubs professionnels de football utilisant du chauffage au sol pour les pelouses, 80% ont réduit leur consommation", ajoute le ministère. Toujours sur les pelouses, "sur les 55% de clubs de football professionnel ayant recours à la luminothérapie des pelouses, 42% ont réduit, et ce au-delà de leur engagement initial, leur consommation".

Concernant l'éclairage, "99% des matchs de football et de rugby professionnels ont respecté la mesure visant à réduire de près de 50% les éclairages d'avant-matchs et d'après-matchs pour les rencontres professionnelles en journée, et de 30% en nocturne", a encore indiqué le ministère qui a réuni la veille les acteurs autour de ce sujet.

Le groupe de travail sur les déplacements des clubs professionnels, qui rassemble les acteurs du sport professionnel et les opérateurs de transport, fera des propositions de "pistes de réflexions" et "de solutions concrètes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre liées aux déplacements des clubs".

• La CGT Transports a appelé les livreurs des plateformes à rejoindre la grève contre la réforme des retraites du 7 mars, date à laquelle les syndicats ont promis de mettre la France à l'arrêt

La CGT Transports a appelé  les livreurs des plateformes à rejoindre la grève contre la réforme des retraites du 7 mars, date à laquelle les syndicats ont promis de «mettre la France à l'arrêt». «Face à des propos déconnectés de toute réalité, la CGT Transports appelle les livreurs à s'organiser pour décider de leurs revendications afin de les faire aboutir, et à se mobiliser à partir du 7 mars prochain, par l'arrêt de travail et la manifestation», écrit dans un communiqué le syndicat, deuxième chez les livreurs.

Rappelant le récent plan social chez Just Eat, qui vise à «remplacer sa flotte de coursiers salariés par des coursiers auto-entrepreneurs du sous-traitant Stuart», la CGT Transports s'est inquiétée de la multiplication de ce statut, qu'elle considère souvent comme du «salariat déguisé». «

La somme des cotisations retraites non versées par les plateformes de livraison pourrait même se chiffrer à des dizaines de millions d'euros, une attaque directe contre la solidarité», estime le syndicat, accusant par ailleurs le gouvernement Français d'avoir «accompagné la casse des droits de toutes les manières possibles».




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